L'ordination

Au sein de l'Eglise catholique, le service de la communauté est assuré plus particulièrement par les évêques, les prêtres et les diacres, que l´on appelle « ministres ordonnés ». 

Leur mission dans l'Eglise leur est confiée, au nom de Jésus Christ, par le sacrement de l´ordre, généralement appelé « ordination ». Le sacrement de l'ordre se caractérise par l'imposition des mains et la prière de consécration prévue. Le sacrement est conféré une fois pour toutes.

Le ministre ordonné manifeste à tous que c'est le Christ qui appelle, rassemble et envoie sur les chemins du monde.

Les évêques

Le mot « évêque » vient du grec episcopos, qui désigne la mission de veiller sur la communauté, de la protéger, pour que celle-ci se comporte le plus justement possible en véritable peuple de Dieu.

Les évêques reçoivent, comme les Apôtres, la plénitude du sacrement de l´Ordre. Ils sont garants de l´annonce de la foi et de l’Evangile dans leur diocèse. Ils sont responsables quant à l´administration des sacrements, avec toutes les questions pastorales que cela soulève aujourd’hui. Enfin, les évêques exercent une responsabilité de gouvernement (que l´on appelle aussi « charge pastorale »), au nom du Christ, envers « la portion du peuple de Dieu (diocèse) qui lui est confiée ».

Les prêtres

Les prêtres sont ordonnés par l'évêque de leur diocèse.

Ils sont co-responsables de l'Eglise locale : le prêtre est défini comme coopérateur, collaborateur de l´évêque. Il est « envoyé » (un don fait) à une communauté, il n'en est pas le délégué.

Ses missions peuvent s´exercer dans des cadres très divers. Mais, quelle que soit la charge que le prêtre a reçu (une ou plusieurs paroisses, une aumônerie; …), sa présence consiste toujours à éveiller chacun au Christ, à sa parole libératrice.

Les diacres

Par leur ordination, les diacres signifient et rappellent à tout le peuple de Dieu, que l’Eglise ne doit cesser de manifester la charité du Christ pour tout homme. En particulier les plus pauvres, ceux qui sont à la marge.

Ils sont au sein de l’Eglise, et pour le monde, le signe du Christ serviteur « lui qui s’est anéanti en prenant la condition de serviteur et devenant semblable aux hommes » (Ph 2,7). Le geste du lavement des pieds (Jn 13) est le signe par excellence du Dieu qui vient à la rencontre de l’homme par un chemin bouleversant, celui du service.