Pour grandir et cheminer ensemble,

amis et aimés de Dieu

Samedi 13 octobre, plus de 300 personnes se sont retrouvées à la maison diocésaine Saint-Pierre à Rodez pour la journée de lancement du nouveau parcours de formation Théophile.

Notre intention, pour cette première rentrée de Théophile, le 13 octobre, était de donner du goût, d'accueillir chacun, de rassurer et d'encourager ce chemin que nous ouvrons ensemble.Nous avons beaucoup à découvrir, à partager, à nous offrir mutuellement.

Nous avons vécu un temps fort, qui restera. Notre Église diocésaine est belle, elle a du souffle. Notre Visage, samedi en était un beau signe !

Pour la suite de l'année, sur les quatre lieux où se dérouleront nos rencontres, en simultané et en visio-conférence , les équipes locales vont beaucoup contribuer à la qualité de nos journées. En même temps tous les participants sont co-constructeurs de ce parcours. Nous en avons déjà fait l'expérience samedi. C'est notre responsabilité à tous d'approfondir la grâce que nous avons reçue depuis notre baptême : nous former, c'est-à dire grandir dans l'intelligence de notre foi, nous rassembler pour partager, célébrer et être dans nos vies témoins de la Joie du Ressuscité ; "décrypter les signes de la présence de Dieu" dans nos rencontres, dans notre aujourd'hui.
Le pape François nous invite à nous former, pour mieux prendre part à la vie de notre Église et de note société. Merci d'avoir répondu "oui, me voici !"

Anne Ferrand, responsable diocésaine de la formation

Une belle espérance pour notre diocèse d'avoir tant de personnes mobilisées, qui ont réagi à l'invitation et se sont mises en route."

Anne Ferrand

Le programme de la journée

Célébration de la Parole pour l'envoi de l'équipe diocésaine Théophile, des intervenants, des éclaireurs, par Mgr François Fonlupt

Évangéliser, pourquoi ? pour quoi ? pour qui ? Intervention de Mgr François Fonlupt

Temps coopératif autour de la notion de projet missionnaire : qu'est-ce que se mettre en projet missionnaire ? par le père Daniel Boby, vicaire général

L'annonciation et la visitation : lecture, méditation, intériorisation, illustration artistique, par Anne Ferrand et le père Christophe Battut. Une Église accueillante et en sortie

Comment vous étiez arrivée ?
Heureuse !

Et comment repartez-vous ?
Heureuse !

Yolande
paroisse Bon Pasteur
(Saint-Affrique)

A Saint-Pierre... dans le couloir des mots !

Pour que le synode « déborde »

Je suis très heureuse des rencontres que j’ai pu faire. Je ne savais pas trop ce que j’allais pouvoir apprendre : je me disais que n’allais rien apprendre de nouveau. Effectivement. En revanche, ce qui m’a beaucoup intéressée, c’est d’avoir pu mesurer que ce temps, dans le diocèse, rassemblait des personnes très variées qui pouvaient partager leurs compétences, leurs témoignages joyeux, qui pouvaient m’aider à méditer la Parole de Dieu. J’ai extrêmement apprécié cela. Et puis, j’ai été très surprise de la quantité de visages nouveaux. J’ai participé aux assemblées synodales en 2016-2017. Ce 13 octobre, j’ai retrouvé l’atmosphère et l’esprit du synode. Mais nombreuses étaient les personnes que je n’avais pas rencontrées aux assemblées. J’en conclus que le synode a « débordé ». C’est très riche, porteur pour la vie du diocèse, comme l’a précisé Anne Ferrand. Accueil, fraternité, bienveillance, partage, même sans se connaître les uns les autres. C’est finalement ce qui a été voulu par le synode et qui est en train de se réaliser et se vivre aujourd’hui, autour de Théophile. Riche et nourrissant !... comme le synode !

Sœur Sylviane, clarisse à Mur-de-Barrez

Gonflé !

On repart gonflé d’une journée comme celle-là. Les gens étaient dans l’attente, en témoigne toute l’attention avec laquelle ont été suivies les interventions. Une demande, un besoin.

Bernard
paroisse Saint-Bernard-en-Ségala
(Naucelle)

Théophile nous rend joyeux d’être ensemble

Comment je repars ? Ravi ! Encouragé ! On revit la continuité du synode. Comme lors des assemblées synodales, j’ai retrouvé la joie d’être ensemble, de travailler à demain, à l’avenir de l’Église.

Jean-Marie, paroisse Jean-XXIII-des-Grands-Causses (Millau)

Théophile : un jeune ami pour notre Église

Je suis content d’avoir retrouvé une Église jeune, d’avoir échangé avec des personnes de mon secteur, que je ne connaissais pas forcément. Nous étions nombreux de cette paroisse, nous avons mangé ensemble, dans une ambiance très sympathique. Un jour, à la sortie de la messe dominicale, j’ai récupéré un tract. J’ai besoin d’approfondir mes connaissances sur Dieu, sur l’histoire de l’Église aussi.

Pouvoir disposer d’arguments lorsque je parle de Dieu autour de moi, en famille ou dans mon environnement professionnel. Expliquer pourquoi, creuser, titiller ma foi. Je voulais aussi voir à quoi ressemble l’Église, ici, en Aveyron. Suis-je seul à croire, à mon âge, ou sommes-nous plusieurs ? Je m’aperçois, en fait que toutes les générations sont présentes aujourd’hui. Tout le monde est réuni. Je trouve ça super !

Julien
Notre-Dame-du-Haut-Ségala
(Baraqueville)

Un miroir pour chacun,
un miroir pour nous tous ensemble

L’Église se construit, nous devons faire preuve d’ouverture. C’est ce que je retiens du message essentiel de notre évêque, ce matin. L’Église se construit par l’annonce et l’évangélisation. En elle-même, l’Église n’est rien, si elle ne va pas vers les autres qui lui permettent de progresser en lui renvoyant comme un reflet.

Marie-Delphine
paroisse Saint-Jean-des-Sources
(Séverac-le-Château)

L’espérance de Théophile

L’organisation, le timing, le contenu. Je suis ravie par les rencontres, déjà. J’ai fait la rencontre d’une dame qui était là un peu par hasard, m’a-t-elle dit. Elle m’a confié qu’elle repartait bouleversée. Je respecte sa volonté de discrétion et je ne rentrerai pas dans les détails. Mais elle m’a confié la raison pour laquelle elle s’était inscrite à Théophile. Elle m’a livré aussi les sentiments qui l’animent, ce soir, en repartant. Ca fait chaud au cœur, ça me remplit d’espérance pour l’avenir.

Régine
paroisse Sainte-Émilie-des-Causses
Onet-le-Château

Un compagnon à notre portée

J’ai plein de choses dans la tête qui me donnent envie de continuer. J’avoue : j’avais des craintes avant de venir : en particulier que le niveau soit « perché ». Mais sans être du B-A-BA, l’équipe formation s’est mise à notre portée. C’est accessible.

Monique
paroisse Saint-Bernard-d’Olt
(Espalion)

Une nourriture

C’était une très bonne journée… je reviendrai… et j’espère que ça va continuer plusieurs années. Je suis venu car j’avais « un début d’envie » et de la curiosité. J’ai répondu à l’invitation du père Florent Dixneuf qui m’a présenté le projet. J’ai tout de suite adhéré à la démarche d’avoir une réflexion autour de textes, d’enseignements.

Je ressentais un besoin de me nourrir : cinq samedis dans l’année… il ne faut pas moins, car il faut prendre le temps, lorsqu’on est en recherche personnelle, lorsqu’on a besoin de matière pour répondre à des enfants qui commencent à se poser des questions, à nous les poser.

Louis
membre de l’équipe « Liturgie de la Parole pour les enfants, le dimanche, paroisse Sainte-Émilie-du-Villefranchois (Villefranche de Rouergue)

Pour moi et pour la multitude

Engagée en catéchèse auprès des CM1 (préparation à la première communion) et des 5ème en aumônerie, j’ai été motivée par Pierre-Alain pour m’inscrire à cette formation. Bon, les formations, à force, on sature. Mais aujourd’hui, ce n’était ni trop philosophique, ni trop élevé. Juste ce qu’il fallait pour moi ! Je suis venue d’abord pour moi, un peu gratuitement ! ça me permet de voir du monde, des jeunes pros de Rodez, aussi, que je ne vois pas souvent. J’avais peur de n’être entourée que de têtes blanches, car nous, les jeunes, nous ne sommes pas très nombreux. Au-delà de nourrir mon expérience personnelle, Théophile me sera utile aussi auprès des jeunes. L’avantage de cette formation ? c’est une exigence surmontable : cinq samedis par ans, on peut y arrive, en prévoyant bien les dates.

Marie-Marthe
paroisse Jean-XXIII-des-Grands-Causses
Millau)

Un phare pour donner du sens à la vie

Je suis arrivé avec des espérances. Je repars enthousiaste et rassuré. C’est accessible, ce que j’ai entendu me conforte dans mon questionnement, dans le sens que je cherche à donner à ma vie. C’est pour cela que je suis venu : donner du sens à une vie intense, très immediate, qui file à toute vitesse. L’immédiateté, les évènements de la vie des uns et des autres nous empêchent de nous poser. Or, on en a besoin. On est balloté d’un côté, de l’autre et si on ne prend pas garde à un certain nombre de choses, on peut rapidement se perdre dans ce monde de tentations et qui propose tout et n’importe quoi. Il nous faut nous arrêter pour nous donner des horizons, des caps à tenir, si non, on peut se retrouver rapidement en pleine mer au milieu de nulle part. Il y a des âges de la vie qui invitent au questionnement (peut-être j’en suis là ?) : Où en suis-je de ma foi ? Où en suis-je de ma vie ? Les deux questions ne font qu’une et j’ai besoin de le redécouvrir pour ne me tenir à distance, ni de l’une, ni de l’autre. Cette première journée conforte l’espérance que j’avais et je me sens prêt pour la prochaine étape, le 17 novembre.

Quelque chose à ajouter ?

Je considère que la vie n’a de sens que si elle est partagée. Nous avons besoin de vive dans une forme de fraternité, de partager collectivement les choses pour mieux vivre intérieurement ce nous avons à vivre. La dimension collective est valable tant pour mes engagements professionnels que dans ce que je peux espérer vivre comme chrétien. Être chrétien, ce n’est pas vivre tout seul mais en lien avec une communauté. Théophile comptera beaucoup, pour cela aussi. Et puis, ce n’est pas le seul axe : il faut penser aussi à la mise en place progressive des fraternités missionnaires de proximité. Que peut-on partager, un peu partout dans nos territoires, en proximié. Tout est lié, dirait le pape… c’est ce qui donne du sens à la vie !

Benoît
paroisse Saint-Jacques-Dourdou-et-Dazes
(Villecomtal - Lunel - Sénergues - Campuac)

Tous rassemblés autour de Théophile

Quelle belle journée ! Le niveau était élevé, mais chacun saisit ce qu’il est en mesure de comprendre. Tout le monde peut y trouver quelque chose. Ce qui me semble tout aussi intéressant, c’est le brassage, aujourd’hui, brassage des personnes et de la matière. C’est une belle émulsion, un beau dynamisme, dans le prolongement des assemblées synodales. Quand on y a participé, comme moi, on voit, au travers des réflexions que nous avons eues,  les concrétisations d’aujourd’hui.

Pierre Alain
paroisse Jean-XXIII-des-Grands-Causses
(Millau)